La découverte de silex taillés et de sarcophages mérovingiens indique que le site de Touquin est occupé à date ancienne. Les premiers documents mentionnant le village remontent à 1107, époque où le territoire de Touquin dépend du prieur de La Celle-en-Brie, qui le reçoit en don de l’évêque de Meaux. En 1198, Pierre de Touquin apparaît sur la liste des vassaux de Thibault III, comte de Champagne. Fondateur en 1190, avec sa femme Edeline, de la chapelle Saint-Pierre-en-Veuve à Coulommiers. Pierre de Touquin est le premier d’une longue lignée comprenant Odon, Mathieu puis Jean de Touquin. Les successions morcellent peu à peu le territoire. A partir de 1504, le 14 octobre de chaque année, a lieu une foire immense qui persiste jusqu’en 1940. En 1606, Jean de Lenbarré, seigneur de Touquin, assassine son voisin Jean-Charles, seigneur de Grand-Fontaine, à qui il reproche d’être protestant. Ses biens sont alors confisqués et donnés par Louis XIV à Jean-Jacques Olier, conseiller de la cour, en récompense des services qu’il a rendus. En 1773, le dernier descendant des Oliers vend Touquin au marquis de Montesquiou, seigneur de Mauperthuis et de Coulommiers, qui le conserve jusqu’à la Terreur. Le château de Malvoisine est restauré par la famille Hibert.


Après le XIIIe siècle

 Il existe sans doute une église à cet emplacement dès le Vie siècle, entre le cimetière mérovingien et la croisée de la route gallo-romaine. Un vitrail offert par une église de Paris, éclaté sous la pression de la tempête du 26 décembre 1999, est refait à l’identique grâce à une photographie. Un fauteuil Napoléon conservé dans l’église est inscrit aux Monuments historiques.

Après le XVIIe siècle

Situé sur les bords de l’Yerres, ce moulin à huile est exploité jusqu’en 1856. Un règlement est alors édicté pour que les propriétaires en amont du moulin nettoient les berges afin que l’eau soit toujours assez abondante pour faire tourner le moulin. Racheté en 1929, ce dernier est restauré par l’architecte qui le possède. Les murs sont en enduit gratté, et la meule sert désormais de décoration intérieure.

XIXe siècle

Des documents des Archives nationales indiquent qu’il existe un château en bois à cet emplacement au Vie siècle. Il sert de défense au bord de la forêt. Ruiné pendant la guerre de Cent Ans, il est pris par les protestants pendant les guerres de Religion, au XVIe siècle, puis repris par les catholiques. Un autre château est reconstruit avec des pierres de démolition.





1887

Construite à l’emplacement d’une très grande halle, cette mairie doté, sur le côté droit, d’un porche en pierre et brique avec cette inscription sculptée : « Mairie-Ecole de Garçons ».


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